Dans le cadre de sa démarche de soutien en faveur de la jeune scène artistique suisse, la Fondation BNP Paribas Suisse a le plaisir d’accueillir au sein de sa collection une œuvre du jeune artiste genevois Douglas Mandry

Diplômé de L’école cantonale d’art de Lausanne (ECAL), Douglas Mandry figure parmi les jeunes talents les plus prometteurs de la scène artistique suisse. Son travail multidisciplinaire allie méthodologie scientifique et créativité artistique à travers des médiums comme la photographie et la sculpture. En collaboration avec des experts et des scientifiques, il explore des questions sur le temps, la technologie et la nature, utilisant des matériaux uniques dénichés lors de ses voyages, pour interroger notre perception du monde.

La collection de la Fondation BNP Paribas Suisse, riche de quelques 600 œuvres, intègre à la fois l’art établi du 20ème siècle et la jeune scène artistique suisse. En accord avec les valeurs du Groupe, elle se concentre particulièrement sur des œuvres qui abordent les enjeux environnementaux tel que le changement climatique. La démarche créative de Douglas Mandry s’inscrit donc pleinement dans l’esprit et les valeurs fondamentales de la Fondation qui témoigne ainsi à nouveau de son engagement envers la jeune scène artistique suisse.

Découvrez l’univers créatif et les projets de Douglas Mandry dans son interview ci-dessous.

Quelles sont les sources d’inspiration de votre démarche artistique ?

Mon travail est avant tout une recherche de fond sur plusieurs niveaux, principalement la question de notre rapport à la Nature dans l’ère actuelle. J’aborde le sujet de manière transcendentale, aidé par des mediums variés (photographie, peinture, sculpture…) et en collaboration avec des experts, scientifiques, ainsi que parfois la Nature elle-même. L’art me permet de cristalliser des associations d’idées de manière tangible.

Les préoccupations environnementales occupent une grande place dans votre travail. Quel rôle les artistes peuvent selon vous jouer dans cette prise de conscience collective ?

L’art a le pouvoir d’affecter notre conscience du monde de manière diverse – cognitive, sensorielle. En créant, il est permis de reconsidérer la réalité telle que nous la connaissons, de proposer des alternatives, dans une dimension collective. Il ne s’agit pas juste de véhiculer un message, mais une expérience. Nous évoluons dans une période mouvante, charnière, qui se doit de redéfinir notre rapport à la Terre et où nous réalisons enfin qu’il s’agira d’un effort collectif. Pour moi, l’une des responsabilités de l’artiste est de refléter la période dans laquelle il vit, chacun à sa manière.

Quelle est votre relation à la matière (bois, toile, papier), et la façon dont vous l’intégrez à votre démarche ?

Les matériaux définissent notre rapport à l’énergie, depuis toujours. Chaque matériau porte en soi une histoire, une connotation, qu’il soit ancien, naturel, ou inventé par l’homme. C’est la pierre qui a mené au feu, qui a mené à la propulsion, etc… Notre histoire, mais également notre avenir, est donc interdépendant de notre rapport à la matière. J’aime travailler avec des matériaux liés au feu (le verre, le charbon…) car s’ils font partie intégrante de la modernité comme on l’entend aujourd’hui, leur usage et savoir-faire datent d’il y a plusieurs milliers d’années. Les matériaux ont le vecteur de l’humanité, et il me paraît essentiel de les inclure dans mon travail.

Sur quel projet travaillez-vous actuellement ?

Un de mes projets m’amène à réactiver un important set d’archives photographiques du début du 20ème siècle, auquel j’ai été autorisé à accéder pour mon projet. Je ne peux pas encore en parler trop, mais j’entends développer les questions de conservation et du passage du temps, en fusionnant photographie et réactions chimiques.

© Riccardo Cattaneo

La banque a accueilli cet été deux stagiaires en coopération avec l’association Yojoa (Youth Job Accelerator), partenaire de la Fondation BNP Paribas en Suisse depuis 2019.

L’association Yojoa œuvre pour l’insertion professionnelle des jeunes issus de la migration et accompagne les entreprises vers davantage de diversité et d’inclusion.

C’est dans ce contexte que les équipes de Frédéric Lahoude (Transformation IT) et Nédra Bouzaine (AML Monitoring) ont accompagné Indrit et Hamza dans le cadre d’un stage de découverte professionnelle. Durant trois semaines, nos deux stagiaires se sont vus confier la gestion de projets d’analyses simples nécessitant l’utilisation d’outils informatiques divers. Cela leur a permis non seulement de valoriser leurs compétences mais aussi de révéler leurs ambitions professionnelles. 

Zoom sur nos deux stagiaires

Indrit, 18 ans

Arrivé en Suisse en 2020, Indrit est scolarisé dans l’établissement ACCESS II spécialisé dans l’insertion professionnelle des élèves migrants.

Lors de son stage, il a participé au workshop ‘’Soft Skills’’ avec 15 autres jeunes sur les compétences sociales et le savoir être en entreprise. Au terme de son stage, Indrit a souhaité poursuivre ses études dans le domaine de l’IT.

Hamza, 19 ans

Accompagné de sa famille, Hamza est arrivé en Suisse en 2019 sous le statut de réfugié politique à la suite de la guerre en Syrie. Après avoir été scolarisé dans les classes d’accueil du cycle d’orientation, il est désormais en 2eme année au collège. Il rêve d’entreprendre des études de droit ou d’économie.

L’artiste zurichoise expose pour la première fois en solo dans sa ville, grâce à un partenariat entre la Fondation BNP Paribas Suisse et le musée Haus Konstruktiv

Depuis 2022, la Fondation BNP Paribas Suisse est partenaire du Haus Konstruktiv à Zurich, un musée dédié à l’art concret, constructif et conceptuel. La Fondation soutient chaque année l’exposition d’un jeune artiste suisse dans le cadre de la programmation annuelle du musée, ainsi que sa promotion numérique. En 2023, Athene Galiciadis bénéficie de ce soutien pour sa première exposition personnelle à Zurich.

« Je suis heureuse que la Fondation BNP Paribas soutienne les artistes suisses et je suis très reconnaissante de cette importante contribution à ma première exposition institutionnelle dans cette ville qui est la mienne, Zurich. »

Athene Galiciadis; Artiste soutenue par la Fondation BNP Paribas Suisse

L’exposition, intitulée « Orientation », reflète le langage artistique d’Athene, caractérisé par un répertoire distinctif de couleurs et de formes développé au cours des 20 dernières années. Des éléments géométriques abstraits, tels que des segments de cercle, des carrés et des triangles se combinent de manière répétitive dans ses peintures, créant des motifs ornementaux. Les roses, verts et jaunes, parfois pastel et parfois vifs, sont appliqués sur la toile couche par couche, d’abord à l’acrylique, puis à la peinture à l’huile, et contrastés avec du bleu foncé et du noir. Les sculptures en céramique constituent une autre partie importante de l’œuvre multimédia d’Athene Galiciadis, tout comme les installations, qu’elle développe et met en œuvre avec un sens aigu des conditions spatiales de l’espace d’exposition qui lui est proposé.

Pour en savoir plus sur l’exposition d’Athene Galiciadis, nous vous invitons à regarder l’Artist Talk (en allemand sous-titré anglais), un entretien entre la directrice du musée Sabine Schaschl et l’artiste, réalisé avec le soutien de la Fondation BNP Paribas Suisse.

La Fondation BNP Paribas Suisse a été créée en 2002, à l’occasion des 130 ans de BNP Paribas en Suisse. Alors que le Groupe s’engage dans des actions de mécénat par le biais de la Fondation BNP Paribas à Paris depuis près de 40 ans, la Fondation en Suisse est pionnière dans le développement de ces actions à l’international, en tant que 1ère fondation implantée au dehors de la France.

Avec l’objectif de favoriser le dialogue entre la banque et la société, de créer du lien avec les communautés en Suisse et de contribuer à répondre aux grands enjeux sociaux, culturels ou environnementaux locaux, la Fondation BNP Paribas Suisse s’engage à accompagner ses partenaires dans la durée. 

Au cours des 20 dernières années, la Fondation a ainsi soutenu une vingtaine d’institutions culturelles, organismes publiques, universités ou associations dans plus de 250 projets ayant un impact tangible sur les communautés locales. Quelques exemples emblématiques :

  • Des centaines d’enfants accompagnés pour découvrir la lecture et le monde de la bande-dessinée avec le « Prix BD Zoom », mais également les enjeux de l’alimentation saine et durable avec Swiss Food Academy.
  • Des milliers de visiteurs de Photo Elysée touchés par des projets innovants de médiation numérique de la culture.
  • Tremplin dans la vie de près de 60 jeunes artistes, avec des projets comme les Prix New Heads, la Troupe des Jeunes solistes en Résidence du Grand Théâtre de Genève ou la troupe de danse contemporaine The Field.
  • Déjà plus de 340 cohabitations intergénérationnelles ont été mises en place avec le programme « 1h par m2 » pour lutter contre l’isolement social des seniors.
  • Restauration d’une quinzaine d’œuvres majeures avec divers partenaires (la Fondation Beyeler à Bâle, le Kunsthaus Zürich ou le Musée d’Art et d’Histoire de Genève).
  • L’un des plus importants tournois de tennis en fauteuil roulant, le Swiss Open Geneva.
  • Une trentaine de jeunes scientifiques ont pu se rendre en zone polaire pour des projets de recherche liés au changement climatique grâce au Polar Access Fund.
  • Des dizaines de jeunes réfugiés accompagnés dans leur insertion socio-professionnelle avec Yojoa, et de personnes isolées du marché de l’emploi formées aux métiers d’aujourd’hui et de demain avec le programme Opportunity.

La Fondation ne pourrait pas être plus fière de toutes ces actions, menées avec conviction et confiance avec ses partenaires pour améliorer la vie des communautés en Suisse. Découvrez les partenaires actuels de la Fondation et leur projet dans ces 3 vidéos.

Découvrez nos partenaires culturels

Découvrez nos partenaires sociaux

Découvrez nos partenaires environnementaux

La Fondation BNP Paribas Suisse a été créée en 2002 afin de promouvoir le dialogue entre la banque et les communautés locales sur les questions culturelles, sociales et environnementales. Afin de renforcer son engagement à l’égard des enjeux environnementaux et conformément à l’engagement de BNP Paribas en faveur de la sensibilisation au changement climatique et à la biodiversité, un nouveau partenariat de trois ans a été conclu en 2022 avec la Swiss Food Academy.

La Swiss Food Academy en quelques mots

La Swiss Food Academy a été créée en 2017 à Genève et a pour mission principale de sensibiliser le public au thème de l’alimentation saine et durable. L’association réunit des spécialistes de la nutrition, de l’éducation, de la santé et du développement durable qui développent des contenus à forte valeur ajoutée pour les écoles, les pouvoirs publics, les particuliers et les professionnels.

Objet du partenariat

De 2022 à 2024, la Fondation soutiendra le développement du programme « Paprika – my school committed to healthy and sustainable nutrition » (Paprika – mon école s’engage pour une alimentation saine et durable) à Zurich. Ce projet éducatif vise à promouvoir une alimentation saine et durable auprès des écoliers de 8 à 12 ans de la région de Zurich en les responsabilisant via des méthodes pédagogiques et ludiques. Chaque année jusqu’en 2024, cinq écoles primaires participeront ainsi à des semaines thématiques visant à sensibiliser quelque 1’200 enfants à la relation entre alimentation et problèmes environnementaux.

« L’association Swiss Food Academy est ravie de collaborer avec la Fondation de BNP Paribas dans le cadre de la diffusion de son programme éducatif en alimentation pour les écoles primaires à Zürich : le programme Paprika. Nous sommes convaincus que la sensibilisation de l’alimentation en milieu scolaire est un atout majeur dans la prise de conscience du bien manger pour les enfants et les familles. C’est donc une chance pour Swiss Food Academy de pouvoir compter sur la Fondation Suisse BNP Paribas, un acteur déjà très engagé et reconnu dans la mise en place de projets sociétaux et notamment sur la thématique du développement durable. »

Maria Retamales, fondatrice et directrice générale

Peggy Adam est la gagnante du Prix BD Zoom 2021 désignée par les élèves de l’enseignement secondaire II.

Un Prix dont le but est de mettre en valeur la richesse de la bande dessinée romande tout en stimulant le goût de la lecture. L’auteure lauréate recevra son prix cet automne des mains de Madame Anne Emery-Torracinta, conseillère d’Etat chargée du département de l’instruction publique, de la formation et de la jeunesse (DIP) et de Madame Anna Franziska Becher, Déléguée Générale de la Fondation BNP Paribas Suisse, partenaire fondateur du projet.

L’ouvrage Les sales gosses de Peggy Adam, raconte l’histoire de six amis qui se retrouvent le temps des vacances d’été, et pour qui c’est l’occasion de faire des petites bêtises comme de découvrir les secrets des uns et des autres. Leur amitié va leur permettre de trouver la résilience pour traverser les épreuves et les aider à vivre leur temps de l’enfance. Un récit, inspiré de la vie de l’auteure, qui a su traverser les générations pour interpeler les élèves.

Pour sa 6e édition, la sélection des trois finalistes du Prix BD Zoom s’est déclinée au féminin : Peggy Adam avec Les sales gosses, Marina K. pour Je suis grosse et Fanny Vaucher avec Eric Burnand pour Le Siècle d’Emma.

La désignation de la gagnante a été l’aboutissement d’un projet qui s’est déroulé durant toute l’année scolaire en collaboration avec 36 enseignantes et enseignants représentant 49 classes et plus de 700 élèves de toutes les filières d’enseignement. La lecture des six ouvrages, l’étude attentive tant du contenu que de la forme et de nombreuses rencontres en classes avec les auteurs et autrices ont nourri le programme pédagogique. Outre la découverte de la richesse d’expression de ce média, la lecture des albums a engagé les jeunes à un questionnement touchant à des thématiques sociétales d’importance, rendues accessibles grâce au langage universel du 9e art.

Le Prix BD Zoom a pu se dérouler comme chaque année avec des visites individuelles en classe respectant strictement les mesures sanitaires en vigueur. Seule la cérémonie finale a dû être modifiée et, suite à la diffusion de vidéos des auteurs et autrices en ligne, les élèves ont été invités à effectuer leur vote à distance.

Le Prix BD Zoom s’inscrit dans une politique active du DIP visant à rendre la culture accessible aux élèves du canton. Le Prix complète également le dispositif de soutien cantonal à la chaîne du livre afin de rappeler l’importance de l’illustration, de la bande dessinée et de l’affiche genevoise représentatifs du patrimoine culturel immatériel suisse.

L’initiative « Opportunity Zürich » a pour objet d’identifier de nouveaux talents et de proposer une formation intensive de huit mois en développement web à un certain nombre de bénéficiaires de l’aide sociale, dans l’optique de lutter contre la pénurie de travailleurs qualifiés dans le secteur des TIC et d’alléger les prestations d’aide sociale.

La tendance à la numérisation transforme durablement le marché du travail.
Les compétences numériques sont de plus en plus prisées par les entreprises.
Le service d’insertion professionnelle du département des affaires sociales de la ville de Zurich et la Fondation SAG répondent à cette évolution en proposant une nouvelle offre aux chômeurs adultes de longue durée. Les bénéficiaires de l’aide sociale intéressés pourront ainsi se former au développement web en huit mois dans le cadre de l’initiative « Opportunity Zürich ». Le premier cours est fixé au 6 avril et les 25 places disponibles sont d’ores et déjà réservées. Neuf femmes et seize hommes ont passé avec succès une évaluation en deux étapes et seront pris en charge par des formateurs spécialisés en développement web et des coachs axés sur l’emploi jusqu’à la fin novembre 2021.

Une formation flexible et concrète

L’orientation pratique revêt une importance cruciale : les participants à la formation apprennent à programmer et à concevoir des sites Internet et des applications dans le cadre de projets concrets. Dans l’optique de donner les meilleures chances d’accès à l’emploi aux participants, le service municipal d’insertion professionnelle et la Fondation SAG, en tant que partenaires du projet, analysent en permanence le marché du travail afin de bien cerner les compétences techniques et non techniques alors requises dans le secteur des TIC. Le programme « Opportunity Zürich » est également en mesure de former les participants aux exigences spécifiques de chaque entreprise. Les entreprises intéressées par une collaboration avec l’initiative « Opportunity Zürich » peuvent contacter le département des affaires sociales de la ville de Zurich (www.stadt-zuerich.ch/opportunity).

Opportunity – un projet international

Le projet « Opportunity Zürich » est le fruit d’une collaboration entre le service municipal d’insertion professionnelle et la Fondation SAG. Elle s’inscrit dans le cadre du réseau Simplon, qui a permis de dispenser des formations à plus de 11.000 personnes dans 18 pays depuis 2013. En Suisse, la Fondation réalise se charge de la mise en œuvre du concept. Le développement de l’initiative « Opportunity Zürich » a bénéficié du soutien de la Fondation BNP Paribas Suisse.

Pour de plus amples informations

Événement annuel attendu, le prix BD Zoom a encore une fois rythmé l’année de près de cinquante classes du Secondaire II du Canton de Genève. Pour cette sixième année, l’objectif reste le même : transmettre et développer le goût de la lecture ainsi que promouvoir la richesse et la vitalité de la bande dessinée romande.

À l’instar des années précédentes et malgré le contexte sanitaire de ces derniers mois, les dizaines de rencontres entre les auteurs-autrices et les élèves ont été les points fort de cette sixième édition. Chaque visite a été l’occasion d’échanges nourris et de dialogues autour des thématiques abordées dans les différentes bandes-dessinées.

Le Prix BD Zoom reste aussi l’occasion pour les élèves de (re) découvrir le langage spécifique de la bande dessinée, mais aussi d’aborder des thématiques sociétales actuelles telles que la vie des jeunes dans les cités ou le mal-être face au regard des autres.

À l’issue de ces rencontres et de l’étude des ouvrages, les élèves ont désigné leurs trois albums finalistes dont le lauréat sera désigné lors du vote final des élèves, le 30 avril 2021.

Les trois finalistes sont:

– Peggy Adam pour Les salles gosses, éditions Atrabile

– Marina K pour Je suis grosse, éditions Antipodes

– Fanny Vaucher et Prix Burnand pour Le siècle d’Emma, éditions Antipodes

Partenaires depuis 6 ans

Le Prix BD Zoom est le fruit d’un partenariat innovant entre le département de l’instruction publique, de la formation et de la jeunesse (DIP) et la Fondation BNP Paribas Suisse, partenaire fondateur qui a renouvelé son soutien pour deux périodes de trois ans, soit six ans au total. Cette collaboration s’inscrit dans la lignée d’actions en faveur d’une culture accessible à tous-toutes et de l’éducation en Suisse.   

Doté d’un prix d’un montant de 10’000 Chf, le Prix BD Zoom apporte une large visibilité aux auteurs-autrices sélectionné-e-s mais aussi aux maisons d’édition de notre région. Il souligne la richesse de la scène locale tout en complétant le dispositif de soutien au livre du canton de Genève. Il s’inscrit dans l’une des 165 traditions vivantes représentatives du patrimoine culturel immatériel suisse en tant que tradition de l’illustration, la bande dessinée et l’affiche genevoises.

Une aventure tripartite pour un programme innovant

C’est en 2016 que la Fondation BNP Paribas Suisse, Pro Senectute Genève et l’Université de Genève ont lancé conjointement un programme innovant intitulé « 1h par m2 : un étudiant sous mon toit ». Cette nouvelle initiative, hébergée par l’Université de Genève, répond aux objectifs ambitieux de lutter contre l’isolement social des seniors et de renforcer les liens intergénérationnels, tout en facilitant le logement étudiant à Genève. Le programme propose ainsi un échange d’espace (chambre chez l’habitant) contre du temps et des coups de main : assistance informatique, courses, bricolage, cuisine, jardinage, conversation en langue étrangère, babysitting, etc.

©Carla da Silva

Une success story : entre croissance rapide et impact réel 

Passé progressivement de 23 « tandems » étudiant-senior en 2016 à près de 70 en 2020, le programme « 1h par m2 » a rapidement connu un succès indiscutable, tout en conservant un suivi personnalisé et rapproché de chaque tandem pour garantir la qualité relationnelle. A fin 2020, le bilan s’élevait à un total de 203 jeunes du monde entier ayant pu faire cette expérience genevoise de logement intergénérationnel auprès de 140 hôtes, dont l’âge médian se situe autour de 75 ans. Le programme offre aujourd’hui l’équivalent de 10% des chambres gérées par l’Université de Genève, soit l’équivalent d’une petite résidence universitaire.

Depuis son lancement, le programme a par ailleurs reçu un écho médiatique continu ainsi que plusieurs distinctions: le « Prix cantonal du développement durable » en 2018, le « Prix Jeunesse » du Parlement des jeunes en 2019, et dans le Plan de promotion de la santé et de prévention 2019-2023 du canton de Genève, le programme « 1h par m2 » est cité au titre des actions à soutenir pour l’axe « Bien-être et qualité de vie dans le vieillissement » (action 6.1).

Après cinq ans de collaboration, les valeurs, l’impact et le succès de cette initiative ont conduit la Fondation BNP Paribas Suisse à renouveler avec enthousiasme son soutien au programme « 1h par m2 » jusqu’à fin 2024.

Notre mission maintenue malgré la pandémie

Malgré le contexte de pandémie qui rend très délicate la question de la cohabitation entre générations, le programme a été maintenu avec l’approbation du médecin cantonal. Plusieurs hôtes ont effectivement exprimé leur volonté de continuer à vivre avec leur étudiant en dépit des risques sanitaires. « Ah non, vous n’allez pas m’enlever mon étudiante ; je ne vois déjà plus ma famille ! », s’est exclamée une dame de 86 ans, ajoutant qu’elle a bénéficié d’une belle vie et ne craint pas de mourir prochainement, si tel devait être son destin.  Ainsi, une quarantaine de seniors ont pu traverser ces mois de pandémie en comptant sur la présence d’un jeune dans leur foyer et le programme a continué à remplir sa mission de lutte contre l’isolement social.

Un soutien tout particulier a été déployé pour respecter chaque situation. Lorsque la fille d’une hôtesse de 75 ans a signalé à sa mère qu’il n’était pas question d’héberger un jeune, alors qu’une étudiante s’était installée chez elle depuis trois jours, le programme a aidé la jeune fille à trouver un autre hôte

Sabine Estier Thévenoz, Responsable du programme

Une fois l’enseignement devenu entièrement digital, certains étudiants ont décidé de quitter Genève, ville trop chère pour eux, et il a fallu les remplacer au pied levé auprès des hôtes qui ne voulaient pas rester seuls.

Un suivi intensifié

Des recommandations précises ont été données aux étudiants quant aux gestes protecteurs nécessaires. La possibilité d’héberger ailleurs l’étudiant qui tomberait malade du COVID a été organisée afin qu’il ne contamine pas son hôte durant sa période d’isolement. Etant donné que les étudiants suivaient leurs cours dans leur chambre, il a parfois fallu rappeler aux seniors que la présence à la maison de l’étudiant ne signifiait pas une disponibilité de tout moment. Quelques étudiants ont d’ailleurs partagé le fait qu’ils ont mal vécu cette phase solitaire de travail et de préparation d’examens.

Finalement, grâce à un travail de suivi plus intense que d’ordinaire, une soixantaine de tandems sont en train de traverser ensemble cette période de pandémie si particulière. Grâce à ces aménagements, le programme a pu continuer à lutter contre l’isolement social des seniors qui ne souhaitent pas rester seuls durant cette pandémie.

Malgré le contexte, BNP Paribas en Suisse est heureuse de renouveler son rendez-vous annuel avec le monde de l’art, confirmant son soutien à WoPart (Work on Paper Art fair) qui propose pour cette édition une version digitale innovante de la foire.

WoPart 2020 : Une édition innovante

Prévue depuis trois ans à Lugano, WoPart invite cette année les visiteurs à découvrir la foire ainsi que deux espaces dédiés à la Fondation BNP Paribas Suisse en version digitale.

Le premier espace est consacré aux œuvres majeures sur papier appartenant à la Collection de la Fondation, réalisés notamment par Le Corbusier, David Hockney ou encore Joan Miró.

Dans le second espace est proposée une exposition virtuelle d’œuvres récentes de Lisa Lurati, une jeune artiste tessinoise au talent prometteur, sélectionnée par le comité artistique de la Fondation. Les visiteurs pourront ainsi découvrir une selection d’oeuvres sur papier (principalement des photographies) qu’elle a réalisées lors de sa résidence artististique à la Cité des Arts à Paris, il y a quelques mois. Son travail sera également exposé dans les salons et couloirs de la banque à Lugano.

Lisa LURATI : un talent à suivre !

Lisa Lurati, née en 1989 à Lugano, aime expérimenter une large palette de techniques sur papier tels que la photographie ou le dessin, mais aussi la pratique du cyanotype, de la sculpture ou de la vidéo. Son travail occupe un espace très particulier. Un espace dans lequel l’esthétique pure se mêle à l’intime, ou des états méditatifs dialoguent avec l’absurde et le commun, l’ensemble donnant les coutours d’un monde mêlant humilité et émerveillement, entre monde intérieur et monde extérieur.

Lisa a récemment terminé son master au Institut Kunst de Bâle (FHNW) en complément de ses études photographiques au Centre d’Enseignement Professionnel de Vevey (CEPV). En 2021 aura lieu au Centre d’Art Contemporain d’Yverdon (CACY) sa deuxième exposition solo après celle de Photoforum Pasquart (Bienne) en 2018.

Untitled, 2020 Colored photogram 40 x 30 cm – unique

La Fondation : un soutien aux jeunes artistes suisses

La Fondation BNP Paribas Suisse cherche à metre en lumière le travail de jeunes diplômés, à travers des initiatives telles que le Lugano Art Event servant de réel tremplin aux artistes émergents. C’est particulièrement le cas au Tessin, canton qui n’a pas d’école d’art à proprement parlé.

Chaque année, le Lugano Art Event permet de privilégier un dialogue de qualité entre les clients de la banque, le ou la jeune artiste sélectionné-e, et les responsables d’institutions culturelles locales.

Lisa Lurati, Stage of Disapearance, 2020 (work in progress)

Lisa Lurati, Stage of Disapearance, 2020 (final work)