La baisse attendue des taux d’intérêt à long terme offre de nouvelles opportunités pour les investisseurs.

L’année 2023 aura marqué un tournant à plusieurs égards : l’inflation a quitté ses plus hauts historiques, les marchés boursiers ont progressé à la faveur d’une économie mondiale étonnamment résiliente, les taux d’intérêt ont atteint des sommets inédits depuis plusieurs décennies et les rendements obligataires se sont envolés. 2024 pourrait voir la tendance s’inverser avec une baisse significative des taux d’intérêt à long terme qui ouvrira de nouvelles perspectives pour les investisseurs dans de nombreuses classes d’actifs.

Depuis la fin du mois de juillet, les taux d’intérêt, tant à court qu’à long terme, ont été le principal facteur déterminant des marchés boursiers, obligataires et immobiliers.

Les taux d’intérêt à court terme sont généralement fixés par les banques centrales comme la Réserve fédérale américaine, la Banque centrale européenne ou la Banque d’Angleterre. Ces taux sont généralement déterminés en fonction du niveau d’inflation, de croissance et d’emploi. Rappelons que l’objectif d’une banque centrale est de maintenir l’inflation à moyen terme autour d’un taux cible de 2 %. Contrairement aux années 1970, les banques centrales se fixent aujourd’hui un objectif explicite d’inflation faible, ce qui est important pour assurer la stabilité économique à moyen terme.

Edmund Shing – Chief Investment Officer chez
BNP Paribas Wealth Management

Comment les taux d’intérêt à court terme déterminent-ils l’inflation et la croissance ?

Plus les taux d’intérêt à court terme sont élevés, plus le coût de l’emprunt est élevé mais également plus les liquidités laissées sur des comptes d’épargne sont rémunérées. Il y a donc des gagnants et des perdants. Les emprunteurs perdent et les épargnants gagnent. Quelles en sont les conséquences ? Cela augmente le coût du financement des prêts, en particulier pour les consommateurs et, bien sûr, pour les petites entreprises qui dépendent davantage des prêts bancaires et des prêts avec un délai de remboursement plus court. Les coûts de financement de ces prêts tendent à être indexés à des taux d’intérêt variables, eux-mêmes basés sur le taux de référence d’une banque centrale.

Les taux d’intérêt à long terme sont encore plus importants

Aujourd’hui, l’économie mondiale est plus sensible aux taux d’intérêt à long terme. Ces derniers sont moins déterminés par les banques centrales que par les marchés obligataires. On fait référence ici aux taux fixes (ou rendements) que exigés par un investisseur lorsqu’il achète une obligation, que ce soit une obligation d’Etat pour prêter de l’argent à un gouvernement sur une période généralement comprise entre cinq et dix ans, ou une obligation d’entreprise pour contribuer à son financement sur une durée également définie.

L’économie mondiale est aussi beaucoup plus sensible à ces taux d’intérêt long terme car de nombreux éléments en dépendent : I) le coût de l’emprunt à long terme pour les gouvernements ; II) le coût d’emprunt des grandes entreprises ; et III) surtout pour l’économie réelle, l’impact de ces taux d’intérêt long terme sur les marchés immobiliers. Les actifs et les marchés qui recourent le plus à l’effet de levier ou à l’emprunt sont alors les plus affectés par l’évolution des taux d’intérêt. L’immobilier dépend fortement du financement par emprunt à long terme et est donc très sensible au niveau des taux d’intérêt à long terme.

Forte probabilité d’une baisse des rendements obligataires à long terme

Nous pensons que les rendements obligataires pourraient avoir atteint leur point haut et que ces taux d’intérêt à long terme pourraient baisser significativement au cours des six prochains mois, voire au-delà. Cela serait sans aucun doute une bonne nouvelle pour les investisseurs obligataires, car lorsque les taux chutent, les prix augmentent. Ce serait encore une bien meilleure nouvelle pour les investisseurs en actions et en immobilier, car la pression sur les valorisations s’atténuera et la tendance pourrait même commencer à s’inverser.

Les mouvements des rendements obligataires l’emportent sur l’évolution plus modérée de la dynamique économique : même si, comme nous le prévoyons, l’économie américaine ralentit sensiblement au cours des 6-9 prochains mois, le principal moteur des marchés financiers devrait rester l’orientation des taux longs.

En octobre, l’inflation globale s’élevait à 2,9 % dans la zone euro et à 3,2 % aux États-Unis : elle devrait continuer à baisser au cours des prochains mois, alors que nous nous rapprochons des objectifs des banques centrales après avoir atteint des taux d’inflation trop élevés. Cela devrait exercer une pression à la baisse supplémentaire sur les rendements obligataires à long terme, car les anticipations d’inflation devraient s’atténuer, ce qui stimulerait également les actions et les autres actifs à risque par le biais de conditions financières plus souples.

Nous continuons de croire que le moment est venu pour les investisseurs en quête de rendement de constituer des portefeuilles d’obligations composés à la fois d’obligations souveraines et d’obligations d’entreprises, compte tenu des rendements attrayants offerts et du contexte à court terme d’atténuation des pressions inflationnistes, qui pourrait même conduire à une désinflation.

Dès le 1er janvier 2024, les nouvelles directives en matière de finance durable s’appliqueront pour les clients des banques membres l’Association Suisse des Banquiers (ASB). L’évolution majeure portera sur le profil d’investissement du client.

Jérôme Eschbach, Head of Sustainable Solutions, BNP Paribas (Suisse) SA, Wealth Management

Afin de renforcer la place financière suisse dans sa position de leader mondial en matière de finance durable, l’ASB a initié plusieurs projets ces dernières années. Parmi ceux-ci figurent les nouvelles prescriptions pour la prise en compte des critères de développement durable dans le conseil en placement. Il s’agit d’une étape importante pour la place financière suisse qui complète ainsi les efforts de l’Union Européenne, dont les premiers éléments de l’arsenal réglementaire pour la finance durable sont entrés en vigueur dès 2020.

Ces directives, contraignantes pour les membres de l’ASB, s’appliquent par étapes, avec des délais transitoires permettant aux banques d’adapter leurs processus en interne. Concrètement, l’évolution majeure porte sur le profil d’investissement, qui contenait traditionnellement certaines caractéristiques client telles que son niveau de connaissances financières ou sa propension au risque. Dès l’année prochaine, ce profil sera enrichi d’une section dédiée à la durabilité. Les clients y seront interrogés sur leur souhait d’intégrer leurs préférences ESG (Environnement, Social, Gouvernance) dans le conseil en placement dont ils bénéficient, et ce, dans quelle proportion de leur portefeuille. Dans tous les cas, les préférences financières prévaudront sur les préférences ESG.

© BNP Paribas

« Ce challenge complexe mais nécessaire pour les établissements financiers et les clients permettra de renforcer la position de place financière suisse en matière de finance durable. »

En tant que banque responsable, le groupe BNP Paribas s’est mobilisé depuis longtemps pour proposer des produits financiers durables. Nous sommes convaincus de la valeur de l’investissement responsable pour protéger les portefeuilles de nos clients contre des risques tels que l’exposition aux controverses environnementales, sociales ou de gouvernance, mais aussi pour capter des opportunités de croissance en lien avec la décarbonisation de l’économie notamment. C’est pourquoi nous intégrons depuis de nombreuses années déjà les critères de durabilité à notre analyse financière, ce qui permet à notre univers d’investissement et à nos listes de recommandations de présenter un biais ESG positif.

Ainsi, au 31/12/2022, 66% de notre univers d’investissement noté affichait plus de cinq « Trèfles », selon sur notre méthodologie interne du même nom. Lancée en 2010, cette méthodologie repose sur une analyse indépendante des instruments financiers et comporte une échelle de notation homogène qui offre la possibilité de comparer entre eux les instruments financiers de différentes classes d’actifs. Elle permet aux clients d’ajouter une dimension ESG à leur portefeuille et de réduire le risque d’écoblanchiment.

« Le développement durable fera partie intégrante des entretiens de conseil avec les clients. »

Conformément à la tradition suisse, les directives de l’ASB posent des principes, laissant la liberté à chaque institution financière de choisir son approche. Alors que certaines banques suisses ont opté pour une approche minimaliste, nombre d’établissements présents en Suisse et dans l’UE ont fait le choix d’adopter volontairement le dispositif européen, déclaré comme conforme aux directives helvétiques par l’ASB. Avec des implantations tant en Suisse que dans l’Union Européenne, BNP Paribas en Suisse réfléchit encore à proposer la méthode européenne, même si celle-ci pourrait d’ailleurs s’imposer à terme comme un standard au-delà des frontières de l’UE, l’industrie financière manquant encore cruellement d’un référentiel commun pour évaluer la durabilité des instruments financiers.

Ainsi, les clients des banques ayant opté pour le cadre européen auront le choix entre trois stratégies qui pourront être combinées :

  • L’investissement dans des entreprises qui limitent leurs impacts négatifs sur l’environnement ou la société ;
  • La sélection d’instruments financiers constitués de sous-jacents durables (les critères étant laissés à la libre appréciation de chaque établissement bancaire), dans une proportion au moins égale à un minimum défini par le client ;
  • La sélection d’instruments financiers constitués de sous-jacents durables sur au moins l’une des six thématiques-clés définies par la taxonomie européenne (Atténuation du changement climatique, Adaptation au changement climatique, Utilisation durable et protection des ressources aquatiques et maritimes, Transition vers une économie circulaire, Prévention et contrôle de la pollution, Protection et restauration de la biodiversité et des écosystèmes), et ce dans une proportion au moins égale à un minimum défini par le client.

Ces approches sur mesure s’appuient cependant sur des données encore parcellaires, et pourraient s’avérer assez complexes pour certains clients. C’est pourquoi, chez BNP Paribas, les clients pourront s’orienter vers la méthodologie maison « Trèfles » qu’ils connaissent déjà. Et si aucun produit ne répond aux préférences des clients en termes de durabilité, d’autres solutions d’investissement pourront leur être proposées, à condition que cela leur soit clairement indiqué.

En conclusion, les nouvelles autorégulations en matière de durabilité nécessiteront un temps d’appropriation, tant de la part des clients que des conseillers. Nous sommes néanmoins convaincus de la valeur que ces changements apporteront aux clients afin de répondre aux enjeux sociétaux et environnementaux tout en accompagnant la performance et la conservation du patrimoine sur le long terme. C’est notre responsabilité en tant qu’établissement financier au service d’une économie respectueuse de la planète.

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  • BNP Paribas Wealth Management nomme Yusuf Savmaz en tant que Head Swiss German Onshore Market à compter du 1er août 2022.
  • Membre du Comité Exécutif, il sera basé à Zurich et reportera à Beat Bachmann, CEO Wealth Management Switzerland & Emerging Markets.
  • Trois Gestionnaires de relation sont également recrutés, afin de continuer de développer la franchise Wealth Management sur le marché suisse

Yusuf Savmaz a 22 ans d’expérience dans le secteur du Wealth Management. Il a développé au cours des 10 dernières années une expertise du segment des entrepreneurs et familles, dont 6 années en tant que Managing Director Entrepreneurs & Familles chez Crédit Suisse à Zurich.

Il est titulaire d’un « Master of Arts » en administration des affaires de l’université de Zurich, Expert fiscal agrée en Suisse et détenteur de la certification CIWM (Certified International Wealth Manager).

Dans le même temps, et afin de développer sa présence sur le marché des entrepreneurs et familles en Suisse, BNP Paribas Wealth Management renforce son équipe Suisse-alémanique avec le recrutement de trois gestionnaires de relation : Stephan Ulrich, Marco Studer et Nadia Cortesi, tous issus de Crédit Suisse.

« Yusuf, Stephan, Marco et Nadia sont d’excellents atouts pour l’équipe. Grâce à leur grande connaissance des entrepreneurs suisses, je suis convaincue que nous sommes prêts pour poursuivre notre croissance sur ce marché clé et à continuer de tirer parti de la gamme complète de services et de solutions du Groupe BNP Paribas, y compris celle de Corporate & Institutional Banking. »

Enna Pariset, Head of Territory pour le Groupe BNP Paribas en Suisse et CEO de Corporate & Institutional Banking Switzerland

« Nous sommes très heureux d’accueillir Yusuf et son équipe au sein de BNP Paribas Wealth Management. Leur solide expertise sur le segment Suisse entrepreneurs et familles ainsi que leur réseau parmi les grandes fortunes en Suisse constitueront autant d’atouts pour soutenir la croissance et la demande de services toujours plus sophistiqués sur ce segment de clients très exigeants. »

Beat Bachmann, CEO Wealth Management Switzerland & Emerging Markets

  • BNP Paribas poursuit le développement de son activité Wealth Management en Suisse
  • Beat Bachmann est nommé Directeur Général de Wealth Management Suisse & Emerging Markets, à partir du 1er août 20221. Il sera basé à Zurich
  • Beat rejoint le Comité Exécutif de BNP Paribas Wealth Management ainsi que le Comité Exécutif de BNP Paribas (Suisse) SA

Beat est un banquier expérimenté qui nous rejoint depuis UBS, où il a occupé au cours des 16 dernières années plusieurs postes de direction dans le Wealth Management, en Suisse comme en Allemagne. Il a récemment dirigé Global Financial Intermediaries Europe chez UBS.


Beat possède un doctorat en chimie organique de l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH) et un MBA de l’INSEAD.

1 Cette nomination sera effective suite à l’approbation du Conseil d’Administration de BNP Paribas (Suisse) SA et de la FINMA.

« La croissance de notre activité Wealth Management en Suisse, tant pour les résidents onshore et internationaux que pour les clients du Moyen-Orient, est une priorité stratégique pour Wealth Management. Nous nous engageons à apporter à cette clientèle « entrepreneurs & leading families » des solutions sur mesure pour leurs besoins personnels et professionnels, afin qu’ils puissent pleinement bénéficier des atouts du modèle diversifié et intégré de BNP Paribas. »

Vincent Lecomte, CEO de BNP Paribas Wealth Management

« Nous sommes ravis que Beat pilote notre activité Wealth Management en Suisse, qui fait partie intégrante du Plan de Croissance du Territoire Suisse. C’est un milestone important d’autant plus que nous célébrons cette année nos 150 de présence dans le pays. »

Enna Pariset, Head of Territory de BNP Paribas Group in Switzerland

  • Martina Stumbauer rejoindra les Comités exécutifs de Wealth Management Switzerland et de Wealth Management International Markets.
  • Elle sera rattachée directement à Hubert Musseau, CEO BNP Paribas Wealth Management Switzerland & Emerging Markets.

Martina Stumbauer est nommée Global Head of Central Eastern Europe / Commonwealth of Independent States market (CEE – CIS Market) au sein du Wealth Management. Martina, de nationalité suisse et d’origine tchèque, et parlant plusieurs langues de l’Europe de l’Est, sera basée à Zurich et supervisera l’ensemble des équipes en charge de la gestion commerciale des clients de cette région pour laquelle elle possède une profonde connaissance.


Dans le cadre du Plan Stratégique 2025, elle sera en charge de conduire le développement de la franchise de la banque auprès d’une clientèle exigeante et très haut de gamme.


Avant de rejoindre BNP Paribas Wealth Management, Martina Stumbauer a travaillé plus de 20 ans dans l’industrie du Wealth Management en Suisse dont les 13 dernières années au sein de Credit Suisse en tant que Responsable HNWI/UHNWI des marchés d’Europe Centrale, puis des marchés Russie et Ukraine.

 » Au nom de toute l’équipe, nous accueillons Martina avec grand plaisir chez BNP Paribas Wealth Management. Elle apporte sa profonde connaissance du marché CEE-Russie ainsi qu’une grande expertise financière qui nous aideront à renforcer notre solide franchise dans cette région et de continuer à nous développer, notamment sur le marché des clients UHNW. « 

Hubert Musseau

  • Ramzi Mouawad rejoint le Comité Exécutif de WM Switzerland, tout en restant membre du Comité Exécutif de WM Middle-East & Africa.
  • Il rapporte à Hubert Musseau, CEO BNP Paribas Wealth Management Switzerland & Emerging Markets et fonctionnellement à Masroor Batin, Global Head of Middle-East & Africa Market.

Ramzi Mouawad est nommé Responsable du marché Moyen-Orient et Afrique pour Wealth Management Suisse. En sa qualité, Ramzi aura pour objectif de renforcer les équipes, de continuer à faire croître la franchise sur le segment des UHNWI et de confirmer WM Suisse comme un acteur de premier plan au service des clients du Moyen-Orient.


Ramzi Mouawad était depuis 2013 Responsable du Marché GCC et KSA International au sein de BNP Paribas Wealth Management à Dubaï. Il y supervisait une équipe de Private Bankers et couvrait notamment les clients stratégiques de la région.


Auparavant, il a travaillé pour Deutsche Bank au sein de la Division Global Markets supervisant les clients institutionnels privés aux Émirats Arabes Unis et en Orient en leur offrant des solutions sur mesure et couvrant un large éventail d’activités. Il a débuté sa carrière à Paris chez Merrill Lynch en tant que Private Banker.

 » Le marché Moyen-Orient et Afrique est un pilier de croissance essentiel pour BNP Paribas Wealth Management depuis maintenant plusieurs années. Le Plan Stratégique 2025 acte une ambition de croissance renouvelée au service de clients qui ont un intérêt croissant pour des solutions personnalisées et complexes et à la recherche de produits d’investissements alternatifs.

En s’appuyant sur la profondeur et l’expertise de l’offre de services pour ce marché aux particularismes forts, Ramzi sera donc en charge de conduire ce plan de développement. »

Hubert Musseau

La nouvelle étude Entrepreneur 2020 de BNP Paribas Wealth Management souligne l’intérêt des entrepreneurs à succès «Entrepreneurs Elite» issus de 19 pays à l’égard des investissements durables, leurs priorités et leurs actions.

Données clés de l’étude

Le développement durable est au coeur de l’engagement financier des entrepreneurs dans toutes les géographies

  • Près de la moitié des entrepreneurs interrogés intègre déjà des investissements responsables dans leur portefeuille.
  • 70 % d’entre eux sont plus enclins à investir dans cette classe d’actif qu’il y a 18 mois, passant à 75 % pour les Millennials.
  • En moyenne, ces chercheurs d’impact, ou « Impact Seekers » prévoient de quadrupler la part relative de leurs investissements durables dans leur portefeuille.
  • La principale raison pour laquelle les entrepreneurs apprécient ces investissements est qu’ils représentent pour eux un moyen d’utiliser leur patrimoine pour ancrer leurs valeurs personnelles ou familiales.

L’action contre le changement climatique est une priorité majeure

  • 33 % des entrepreneurs dans le monde donnent la priorité à l’action contre le changement climatique parmi les 17 Objectifs de développement durable des Nations Unies.
  • Selon l’étude, l’action contre le changement climatique est une priorité en Europe ; aux Etats-Unis, il s’agit de l’accès à des énergies propres abordables et en Asie, la promotion d’une croissance inclusive.

LES « IMPACT SEEKERS » SOUHAITENT QUE L’INDUSTRIE DE LA BANQUE PRIVEE JOUE UN RÔLE PROACTIF EN LEUR PROPOSANT DES OPPORTUNITÉS D’INVESTISSEMENT DURABLE, DES INFORMATIONS ET DES CONSEILS PERTINENTS POUR ATTEINDRE LEURS OBJECTIFS D’IMPACT

Vincent Lecomte, CEO de BNP Paribas Wealth Management précise:

“Les attentes sont différentes d’une région à l’autre, mais les entrepreneurs veulent tous contribuer et utiliser leur richesse pour laisser une empreinte positive sur la société. La pandémie de Covid-19 a également accéléré l’investissement durable: 64 % des investisseurs pensent que cette crise est un point de basculement pour l’investissement ESG *. Le secteur du Wealth Management a un rôle majeur à jouer en offrant le bon niveau d’information, de transparence et de solutions pour soutenir cet engagement entrepreneurial. Pour aller un cran plus loin cette année, nous avons récemment lancé notre nouvelle méthodologie de notation du niveau de durabilité, pour toutes les classes d’actifs, qui change la donne et nous place à la pointe du secteur de la banque privée. Grâce à cette méthodologie, nos clients peuvent comparer le niveau de durabilité des investissements que nous recommandons. D’ici fin 2021, l’ensemble de notre univers recommandé sera noté”.

Anne Pointet, Deputy CEO de BNP Paribas Wealth Management, ajoute:

“ Les considérations ESG peuvent entrer dans la stratégie et la constitution d’un portefeuille d’investissement de différentes manières. Aujourd’hui, il y a un intérêt significatif pour les critères E et S, mais le G (Gouvernance) est parfois oublié. Nous sommes convaincus chez BNP Paribas Wealth Management qu’une gouvernance solide peut générer des rendements à long terme plus élevés, tout en réduisant le niveau de risque du portefeuille.”

BNP Paribas Wealth Management lance une nouvelle méthodologie de notation du niveau de durabilité : la notation trèfle

  • Cette notation trèfle mesure le niveau de durabilité de l’ensemble des instruments financiers recommandés, qu’ils soient responsables ou non.
  • Une approche cohérente – avec des critères adaptés à toutes les classes d’actifs – pour positionner le niveau de durabilité sur une échelle de notation unique de 0 à 10 trèfles.
  • Le critère « durable » commence au 5ème trèfle, le minimum pour les mandats et le conseil en matière de développement durable.
  • Elle permet aux clients de comparer l’ensemble des instruments financiers (fonds, actions, obligations, ETF…) dans leur portefeuille afin d’aligner leurs investissements sur leurs objectifs de développement durable.

D’ici fin 2021:

  • 100 % de l’univers recommandé sera noté, contre 80 % aujourd’hui
  • Plus de 1/3 de l’univers recommandé sera responsable, dont au moins 50 % de fonds recommandés ISR

Cette enquête a été conduite par Aon Client Insight auprès de 1 132 entrepreneurs fortunés et très fortunés, répartis dans 19 pays et représentant un patrimoine moyen investissable de 18,2 Mds $.

Le marché Europe centrale et Orientale, Russie fait partie intégrante de la stratégie de BNP Paribas Wealth Management en Suisse. La banque entend encore renforcer son assise sur cette zone et y poursuivre une croissance sélective et pérenne.

Dans cette optique, la banque a accueilli au 2 novembre sept nouveaux profils au sein de ce marché, dont Christian Salatko en tant que responsable des Key Clients / UHNWI. Christian Salatko dispose d’une riche expérience de cette région chez BNP Paribas, ayant notamment représenté la banque à Moscou et occupé à Genève des postes de senior banker et de responsable d’équipe dans le financement du négoce international.
Cette équipe a ainsi pour mission de consolider la franchise existante et de mener de nouveaux projets de développement ciblés en capitalisant sur tous les avantages compétitifs du groupe BNP Paribas.

Cette annonce fait écho à la volonté affirmée du Groupe BNP Paribas d’accentuer son développement en Suisse, et de la place centrale de Wealth Management à cet égard. Wealth Management se focalise en Suisse sur les entrepreneurs et les grandes fortunes, et les accompagne sur le long terme en répondant de façon globale à leurs besoins financiers et patrimoniaux.

BNP Paribas en Suisse poursuit sa stratégie de croissance sur le marché suisse et nomme Richard Albrecht à la tête d’une équipe renforcée. Basé à Genève, Richard est sous la responsabilité directe de Jean-Paul Rojal, Head of Switzerland & International Europe Markets.

Renforcer la stratégie de croissance sur le marché Suisse

BNP Paribas en Suisse dispose d’une équipe nouvelle dans le cadre de sa stratégie de croissance globale sur le marché Suisse, essentielle pour le Groupe.

En qualité de responsable du marché suisse romande, Richard pilote la poursuite de cet objectif de développement des Key Clients Ultra High et des Family Offices en capitalisant sur sa forte expérience commerciale. Il est également assisté d’une équipe de trois personnes incluant Igor Clainscig, ex-Key Client UBS et Deutsche Bank pour assurer la croissance du marché.

Je suis ravi d’accueillir Richard au sein de BNP Paribas Wealth Management. Les enjeux sont nombreux : apporter de la valeur aux clients en Suisse, contribuer au développement de ce marché en inscrivant notre projet d’intégration sur le long-terme”

Jean-Paul Rojal

Richard Albrecht à la tête d’une équipe nouvelle

Fort d’une expérience de 20 ans acquise principalement dans de grands groupes bancaires Suisse, Richard Albrecht a débuté sa carrière chez UBS, et Lombard Odier en tant que banquier privé spécialisé sur le marché Suisse onshore.

Dans le cadre de ses dernières fonctions au sein de Deutsche Bank, il était responsable ces dix dernières années de la Suisse romande et d’une équipe UHNWI & Single Multi Family Office. Il assurait le coverage des principaux clients de son marché. Il a aussi déployé, à l’instar de beaucoup de banques internationales, un lourd programme de « change » et de transformation.

De nos jours, tout est « durable » ou prétend l’être. Le thème de la « durabilité » est omniprésent dans le débat public et touche toutes les sphères de la société et de l’industrie. La gestion de patrimoine n’échappe pas à la règle, la finance « durable » revêtant une importance croissante. De plus en plus de clients fortunés sont, en effet, intéressés par des placements qui soient durables d’un point de vue économique, écologique et social, mais également éthiques. Conscientes, elles aussi, de cette demande, les banques ont élaboré des stratégies d’investissement adaptées. Mais voilà, tout ne se vaut pas en matière de finance durable.

S’orienter dans la jungle des investissements verts

De nombreuses banques proposent actuellement des produits verts et conseillent leurs clients en matière de finance durable et d’investissement d’impact.

Pour autant, l’offre a beau sembler pléthorique, plus la stratégie mise en œuvre est stricte en termes de durabilité, plus l’univers d’investissement se rétrécit. Divers fonds durables existent déjà, mais le potentiel de développement à cet égard reste considérable. Les ETF, en particulier, sont à la traîne, et les produits proposés se raréfient dès lors que les actions ne sont pas utilisées comme instrument sous-jacent. Les placements durables sont également nettement sous-représentés dans le segment obligataire. Or, cette classe d’actifs est actuellement en plein essor, les obligations vertes, notamment, rencontrant un succès grandissant.

Il importe d’être au clair en tant qu’investisseur sur ses convictions, principes et objectifs à l’égard de la thématique de la durabilité”

George Falkner, Head External Wealth Manager & Multi Family Offices chez BNP Paribas (Suisse) SA

Jusqu’à présent, la demande de produits durables a été principalement tirée par les investisseurs institutionnels.

« Les gestionnaires de patrimoine se doivent, cependant, de devenir toujours plus transparents et d’expliciter leur traitement des critères de durabilité. Cette thématique jouera ainsi un rôle encore plus prépondérant pour de nombreux investisseurs ces prochaines années », note George Falkner, Head External Wealth Manager & Multi Family Offices chez BNP Paribas (Suisse) SA.

« Il importe, toutefois, d’examiner avec attention les différentes offres vertes en faisant preuve de sens critique et surtout d’être au clair en tant qu’investisseur sur ses convictions, principes et objectifs à l’égard de la thématique de la durabilité », ajoute-t-il. Pour épauler – et informer – les investisseurs dans leur quête de placements durables, BNP Paribas a mis au point un système de notation ESG (environnement, social et gouvernance) permettant d’évaluer les entreprises en fonction de quatre domaines d’analyse prédéfinis.

 Sur la base de cette appréciation, l’investisseur peut alors affiner sa recherche et définir sa stratégie en matière de développement durable selon ses convictions et les critères qu’il privilégie.

La responsabilité paie pour les entreprises et les investisseurs

Selon des études pertinentes, les entreprises qui mènent une politique de durabilité cohérente présentent un profil de risque et de coût plus attractif et tendent à être plus innovantes, à commercialiser de meilleurs produits et à générer des performances supérieures.

« Positive Impact Business », l’avenir de la banque

Rien d’étonnant, dans ce contexte, à ce que les entreprises prennent en considération et intègrent les thématiques ESG dans leur activité au nom du développement durable – ni à ce que les investisseurs privilégient ces entités.

BNP Paribas est engagé en faveur du développement durable depuis de nombreuses années. « Nous sommes convaincus que le marché financier est à un tournant et que le développement durable revêt une importance croissante pour de nombreuses autres banques également », souligne Jan Karban, Head External Wealth Manager & Multi Family Offices Deutschschweiz chez BNP Paribas (Suisse) SA.

«Le « Positive Banking » est au cœur du modèle économique de notre banque. Dans cette optique, les métiers et fonctions de BNP Paribas s’engagent tous à contribuer au succès à long terme de la banque et, ainsi, de ses clients. » En 2018, BNP Paribas s’est classé pour la quatrième fois consécutive parmi les 100 groupes les plus performants au monde en matière de développement durable, selon le palmarès publié chaque année à l’occasion du Forum économique mondial de Davos. En 2019, BNP Paribas a été désigné par Euromoney meilleure banque au monde en matière de Responsabilité sociale des entreprises (RSE).